La Ville de Lyon s'est fixée comme objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2030. Un objectif qui parait difficile à atteindre...Alors pour accélérer la dynamique, la collectivité a décidé de constituer une agora . « Lyon 2030, Inspirons le changement » réunit 65 acteurs ayant pour but d’aider la ville à atteindre cette neutralité climatique.La décarbonation passe notamment par le choix des énergies pour se chauffer, cuisiner, s'éclairer ou se mouvoir.Il est dores et déjà possible d'utiliser un gaz renouvelable produit à moins de 50 kilomètres et sans changer d’équipements. Le biogaz, appelé aussi gaz vert, est en plein développement et la Ville de Lyon compte bien utiliser ce levier pour atteindre son objectif.Pour Sylvain Godinot, adjoint en charge de la transition énergétique et du patrimoine : "Si on veut aller vers la neutralité, il faut baisser nos consommation d'énergies fossiles le plus rapidement possibles. Gaz, pétrole et charbon... On construit avec nos partenaires une vision de la neutralité climatique. Le gaz vert occupe une place importante. GRDF va travailler avec la Ville de Lyon pour faire évoluer nos contrats d'achats. Notre objectif est d'acheter directement notre gaz renouvelable auprès de producteurs locaux".Le biogaz, c'est du gaz « made in France », local et renouvelable.Depuis le 1er janvier 2022, c’est près d’une quarantaine de bâtiments municipaux de la Ville de Lyon (crèches, écoles, mairies, piscines, théâtres, musées…) qui est chauffée au biogaz.Une énergie propre issue de stations d’épuration comme c’est le cas à la Feyssine. En 2028, les stations d’épuration de Pierre-Bénite et de Saint-Fons accueilleront aussi des méthaniseurs. Mais le biogaz est aussi issu de la méthanisation des déchets agricoles. Comme c’est le cas à Saint-Denis-sur-Coise dans la Loire. La région AURA compte déjà 50 méthaniseurs...Pour en savoir plus, nous avons rencontré Grégoire Boehm, directeur territorial GRDF Ain-Rhône : "Le gaz vert est produit à partir de déchets. Il est au coeur de l'économie circulaire. Ces déchets sont les boues des stations d'épuration, les déchets d'élevage et culture et les déchets alimentaires. Ces déchets sont mis à chauffer sous une bulle et le méthane se dégage. Les feuilles mortes dégagent du méthane en pourrissant et se décomposant. La part de gaz vert, c'est aujourd'hui 3%. Mais la progression est très ride. En 2021, il y avait 200 sites de méthanisation en France. En 2023, il y en a 634. On aura 20% de gaz verts dans le réseau en 20230, 100% en 2050."GRDF s’engage également à intervenir auprès des Lyonnais en matière de sobriété et de maîtrise de la demande en énergie. En particulier, avec le concours de FACE (Fondation Agir Contre l’Exclusion) et de SOLIHA (SOLIdaires pour l’HAbitat)... Pour améliorer la sécurité des installations et diminuer les consommations, tout en informant sur les dispositifs et aides existants pour rénover son logement. Dès 2030, 20% du gaz consommé en France sera vert ; en 2050, la France a le potentiel pour couvrir 100% de sa consommation de gaz grâce aux gaz renouvelables.
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