"L'herbe est toujours plus verte ailleurs".... sauf du côté de chez Siam, peut-être ?!
Loin d'être le pays de Candy, le royaume thaïlandais propose en fait une manière très singulière de lutter contre l'épidémie de Covid-19.
Covid, Sida : même combat ?
Certaines personnes n'en ont certainement pas cru leurs oreilles.
Le ministère thaïlandais de la Santé a tout simplement conseillé à ses concitoyens... de porter un masque chirurgical pendant leurs rapports intimes !
Cette disposition fait, plus précisément, partie d'un plan de 9 mesures conçues pour limiter "la propagation du Covid-19 au cours des pratiques sexuelles".
Pour réduire les risques de transmission, les amants thaïlandais se voient notamment conseiller l'évitement de "tout contact en face-à-face", pendant leurs ébats.
De même, ils doivent recourir à des tests et privilégier des rapports de courte durée tout en portant... deux masques faciaux (un chirurgical et un autre en tissu) !
Dit comme ça, l'on pourrait presque croire que le Covid est une maladie sexuellement transmissible !
Sur ce point, Bunyarit Sukrat - le "directeur du Bureau de la santé reproductive" (sic) – se veut rassurant : le Covid ne se transmet certes pas via une pénétration vaginale, mais il faut tout de même éviter les "respirations rapprochées" ainsi que "les échanges de salive" induits par les baisers langoureux.
Drôle de Saint-Valentin
Amusantes, toutes ces préconisations ne sont pas simplement le fruit du hasard.
Pour le gouvernement thaïlandais, la Saint-Valentin 2022 faisait en fait figure d'épouvantail.
Et pour cause : très populaire chez les couples du royaume, cette fête pouvait générer un pic épidémique.
Pour ne pas relancer une circulation massive du virus, les autorités ont donc sorti les grands moyens.
Dans certains cas, les préconisations ont même été accompagnées d'un arsenal législatif très intimidant.
Les relations sexuelles en groupe, par exemple, sont strictement interdites.
Pour les plus réfractaires, la sentence est donc sans appel : en vertu de l'article 9 du décret d'urgence, les personnes reconnues coupables d'un tel délit peuvent payer de lourdes amendes... et même faire de la prison !
Voilà qui aura de quoi refroidir certaines ardeurs !
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