Pour ce One to One, Consolate Siperius a choisi de rencontrer Antoine Kaburahe.
« Ce qui m’interpelle dans le travail d’Antoine, c’est le devoir de transmission, de mémoire. A son échelle, avec ses armes. Tout comme moi. Ensuite son rapport à l’histoire.
Il travaille sur la mémoire pour ne pas oublier le passé du Burundi. Il nous interpelle d’une manière concrète et sincère grâce à son travail d’écrivain. A une autre échelle, sa pratique rejoint la mienne. Lui ses écrits, moi la scène. Tout deux voulant transmettre l’histoire du Burundi par deux prismes différents mais qui ne sont absolument pas éloignés. »
Journaliste depuis 26 ans et formé à l’ESJ (Paris), Antoine Kaburahe est un amoureux de la littérature.
Au Burundi, son pays d’origine, il a fondé IWACU, une maison d'édition locale qui a pour but de promouvoir les auteur·rice·s du pays.
En effet, pour lui les auteur·rice·s burundais·e·s ne sont pas assez reconnu·e·s. Grâce à cette plateforme, ils peuvent publier leurs écrits et permettre à chacun·e mais surtout aux jeunes d’apprendre à connaître le passé du pays. C’est pour lui l’endroit de transmission. Car comment construire son présent, son futur si on ne connaît pas son passé?
La non connaissance de l’histoire est sans doute une manipulation du politique. Grâce à IWACU, c’est une manière de contribuer à ce devoir de vérité et de mémoire.
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