Ce mardi 9 novembre se jouait le vote du budget de la Sécurité sociale. L’Assemblée nationale a voté pour la copie finale présentée en fin de séance avec 247 voix pour et 234 contre. Mais peut-il en être de même pour le projet de loi de finances du budget de l’État qui avait été rejeté à l’unanimité moins un député ? Sans cela, Sébastien Lecornu devra choisir entre le 49.3, les ordonnances ou la loi spéciale.Élizabeth Martichoux, éditorialiste politique pour LCI et Public Sénat : « Incontestablement, Sébastien Lecornu a réussi son pari. Et il y en a un deuxième qui a réussi son pari : c’est Olivier Faure, qui avec le Premier ministre sont les artisans de ce compromis. Et le Parti Socialiste a fait voter pour, ce qui est quand même considérable dans la logique politique parlementaire. C’est la victoire de la stabilité ».Benjamin Morel, constitutionnaliste, considère que « le parlementarisme, d’habitude il forme des coalitions stables, avec des partis qui disciplinent leurs députés, ensuite on se met d’accord au sein de la coalition et on vote au moins le budget. C’est comme cela que ça fonctionne à peu près partout en Europe dans les démocraties parlementaires. Là on revit plutôt ce qu’il s’est passé sous la IVe République, avec des groupes politiques extrêmement divers, très indisciplinés, qui font des compromis temporaires et ponctuels ».
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