Le meeting à Arras de Gabriel Attal avait des allures de présidentielles anticipées ce dimanche. L’ancien Premier ministre qui avait proposé à Emmanuel Macron sa démission plutôt que d’opter pour la dissolution, est revenu sur cette décision qui a conduit au blocage du pays.Pour Mathieu Souquière, essayiste, « la faible présence de membres du gouvernement à ce meeting souligne les mauvaises relations entre Attal et Macron depuis la dissolution. C’est d’ailleurs assez cocasse que celui qui dirige aujourd’hui le parti présidentiel n’a plus aucun contact avec le président en place. […] Revendiquer l’héritage tout en s’en éloignant, chaque héritier politique a connu des difficultés de cette nature (Sarkozy avec Chirac, Jospin avec Mitterrand) ».Pour Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction au Figaro, « nous sommes dans une phase terminale d’usure du pouvoir. Le macronisme sans Macron n’est plus rien qu’on le veuille ou non. Il faut donc que Gabriel Attal invente autre chose. En dehors du désaccord de l’ancien Premier ministre avec le président de la République, on ne retient pas grand-chose de ce meeting, c’est assez flou ».
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.