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Face à la recrudescence des meurtres liés au narcotrafic, Emmanuel Macron a réuni ce mardi les ministres engagés dans la lutte contre le narcotrafic. Face au députés, Sébastien Lecornu a affirmé : « ce qui a été fait dans le passé dans la lutte contre le terrorisme doit aussi nous inspirer dans la lutte contre le narcotrafic ». Ces interventions font suite à trois meurtres commis en plein jour à Marseille depuis octobre, et encore à Grenoble, avec le coma d’un jeune touché par balles sur un point de deal.Pour Françoise Degois, éditorialiste politique : « Le meurtre de Mehdi Kassaci est un assassinat politique pur et dur : c’est une menace claire. Je rappelle quand même que Marseille était la plaque tournante de la French Connection dans les années 70. Je rappelle qu’on a abattu un juge à Marseille, qui enquêtait dessus. Ce n’est pas pour amoindrir ce qu’il se passe aujourd’hui, mais Marseille a toujours été cette ville convulsive. Il faut prendre exemple sur les Italiens, notamment sur les juges Falcone et Borsellino, qui l’ont payé de leur vie ».Pour Hubert Coudurier, directeur de l’information du Télégramme : « C’est une guerre. La France n’a pas connu les années de plomb comme en Italie. Nous n’avons pas comme le DEA aux États-Unis, eu à faire face à l’État narcotrafiquant colombien, Pablo Escobar, ou aux cartels mexicains. En France, nous sommes au début de cette guerre. Les solutions existent : il y a le rôle des repentis, les prisons de haute sécurité, les opérations place nette… Il faut avoir de l’espoir, car cela prendra énormément de temps aux différents services pour se coordonner ».


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