Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page !Au menu: recomposition des relations avec la Chine, tensions sécuritaires d’Asie à l’Afrique, débats économiques et technologiques, et réponse humanitaire.En Europe, une analyse souligne que la réintégration pragmatique de la Chine passe par une “interdépendance contrôlée” plutôt que par un découplage, c’est-à-dire réduire les risques sans rompre les liens. Autre débat européen: des contrôles rétablis aux frontières intérieures fragiliseraient l’espace Schengen et, au-delà, la cohésion de l’UE. Sur la Russie, Bruxelles a différé le 19e paquet de sanctions, tandis que l’Ukraine a étendu au 15 septembre ses frappes de drones contre les infrastructures énergétiques russes, avec des effets potentiels sur l’approvisionnement et l’escalade.Toujours autour de la Chine, les relations UE-Taïwan sont analysées à l’aune de la rivalité sino-américaine. Pékin durcit aussi la cybersécurité: de nouvelles règles imposent de signaler les incidents en quelques heures, ce qui accroît les obligations de conformité pour entreprises et administrations. En mer de Chine méridionale, des garde-côtes chinois et philippins se sont affrontés alors que le Royaume-Uni poursuit un accord de “forces en visite” avec Manille, un dispositif précisant le statut légal de militaires étrangers présents temporairement. Sur la technologie, des discussions États-Unis–Chine à Madrid devraient surtout entraîner un retard concernant TikTok, sans avancées majeures par ailleurs. Enfin, une analyse compare l’ambition de la Chine en IA à l’esprit des missions Apollo, signe d’une stratégie de rattrapage accéléré.Côté industrie et climat, Pékin a promis 20 GW de projets éoliens et solaires à l’étranger sur cinq ans; la question reste de savoir si le financement, les permis et l’intégration aux réseaux locaux suivront. En Asie du Nord-Est, l’absence d’accord commercial entre Séoul et Washington tend les relations, alors que l’entrée en vigueur de tarifs réduits côté japonais rebat les cartes régionales.En Asie du Sud, au Bangladesh, une enquête suggère que le BNP pourrait l’emporter aux prochaines législatives pour la même raison que Shibir domine les campus: une génération Z encline au vote stratégique pour peser dès son premier scrutin. Au Myanmar, des éléments pointent vers une élection largement frauduleuse, au bénéfice de réseaux locaux mêlant milices et affaires. Entre l’Inde et le Pakistan, un match de cricket a servi de baromètre inquiétant des tensions bilatérales. En Afghanistan, un séisme meurtrier a frappé l’est du pays, dévastant des villages et appelant une aide humanitaire rapide.Dans les Amériques, de nouvelles frappes américaines dans les Caraïbes devraient encore tendre les relations avec le Venezuela. Au Pérou, la “neutralité active” face à la Chine et à l’Occident illustre un équilibre visant d’abord l’intérêt national. Un essai revient sur le changement historique de nom du Département de la Guerre américain, y voyant un basculement doctrinal dont certains estiment qu’il pourrait accroître les risques de confrontation, y compris nucléaire; il s’agit d’une lecture stratégique, non d’un fait nouveau.En Afrique, au Soudan du Sud, l’opposition exige un changement de régime après des accusations de trahison contre le premier vice-président, augurant de turbulences politiques. Au Mali, le JNIM a détruit plus de 40 camions-citernes, intensifiant une stratégie de blocus du carburant qui affecte chaînes d’approvisionnement et populations. En Tanzanie, la commission électorale a de nouveau interdit un candidat de l’ACT-Wazalendo, posant la question de l’ouverture du jeu politique.Enfin, dans les idées et politiques publiques, une revue d’ouvrage sur “Justice mondiale et crise de la biodiversité” plaide pour une conservation intégrant les inégalités. Un exemple d’approche “HDP Nexus” — jonction humanitaire, développement et paix — montre comment penser l’éducation en contexte de conflit et de déplacement. Et une analyse de la politique industrielle dans le “nexus” climat–commerce décrypte l’articulation entre subventions vertes et règles commerciales.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
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