Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page !Au menu: minerais stratégiques et dépendances, tensions en mer de Chine et alliances indo-pacifiques, dynamiques politiques en Asie, gouvernance de l’IA, climat, migrations et libertés.En Europe, une découverte massive de terres rares en Norvège pourrait réduire l’emprise de la Chine sur ces minerais critiques pour les technologies et la défense, renforçant l’autonomie européenne. En parallèle, un point de vue souligne comment la domination chinoise sur ces matériaux pèse sur l’industrie de défense allemande.Direction Asie maritime: le Vietnam aurait lancé des travaux d’îles artificielles dans une zone disputée, à l’image de la Chine, augmentant le risque d’incidents. Pékin met aussi en garde les Philippines après des patrouilles conjointes avec les États-Unis et le Japon. L’UE et l’Inde avancent leur coopération de défense par des exercices navals. Le Japon déploie pour la première fois des F‑15J au Canada et en Europe, signe d’ouverture opérationnelle. Singapour achète des Poseidon, avions de patrouille maritime, et attend ses premiers F‑35 d’ici fin 2026 pour moderniser sa dissuasion. Une mise à jour de la carte navale américaine recense les déploiements en cours, utiles pour lire les équilibres régionaux.Côté Chine, plusieurs analyses: les lectures occidentales virales de son économie politique passent à côté de mécanismes clés (au-delà de “l’État ingénieur” ou “l’économie du maire”). Le sommet de Tianjin illustre la volonté de s’ancrer avec des partenaires non occidentaux sans créer d’alliances type guerre froide, tandis qu’un article estime que la politique étrangère américaine favorise un ordre multipolaire où la Chine et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud et partenaires) gagnent du poids. Concernant la guerre en Ukraine, le “facteur Chine” complique les efforts de paix. Enfin, un décryptage du grand défilé militaire chinois pointe ce qui compte vraiment pour sa posture stratégique.Au Japon et en Mongolie, Tokyo et Oulan-Bator se rapprochent face aux incertitudes régionales. Au Japon, la jeunesse se politise davantage, l’économie demeure la priorité du prochain Premier ministre, et l’industrie de l’anime évolue à l’ombre du phénomène Demon Slayer. L’alignement sino-russe sur la mémoire de la Seconde Guerre mondiale pose des défis narratifs au Japon.En Corée du Sud, Washington et Séoul veulent moderniser leur alliance, projet qualifié de complexe dans ses modalités; Séoul est vu comme futur “multiplicateur de force” dans l’Indo-Pacifique. Le président sud-coréen a tenu une conférence de presse pour ses 100 jours, et le pays envisage un tribunal spécial pour l’insurrection.En Asie du Sud-Est continentale, la Thaïlande planifie mieux les évacuations de zones de guerre après celles d’Israël en 2023. Au Myanmar, des “centres d’escroquerie” alimentent une dérive vers une “élection” annoncée comme frauduleuse. Une campagne #SEAblings promeut la solidarité régionale. Au Cambodge, un bilan critique des deux ans de Hun Manet décrit un déclin politique et économique.En Asie du Sud, plusieurs alertes sur l’Afghanistan: certaines femmes participent à l’appareil d’oppression du régime, les coupures d’Internet menacent l’éducation féminine et la presse, et des propositions en cinq étapes visent à lever les restrictions de mobilité pour les femmes alors que des dirigeants talibans franchissent les frontières. La Chine et l’Asie centrale partagent des intérêts sécuritaires en Afghanistan, tandis qu’un expert juge peu réaliste l’extension du CPEC, le corridor économique Chine‑Pakistan, vers ce pays. Au Sri Lanka, la quête de responsabilité et de transparence se poursuit. Au Bangladesh, des tensions internes musulmanes s’aiguisent; une analyse avance que le BNP pourrait tirer parti des dynamiques qui font progresser le Shibir sur les campus.Dans les Amériques, le Panama se retrouve au cœur de la compétition stratégique sino-américaine. En Colombie, les pressions migratoires s’accentuent à la faveur de changements de politique aux États-Unis.Droits et médias: au Kirghizstan, deux caméramans de Kloop ont été condamnés à cinq ans pour des vidéos qu’ils n’ont pas réalisées, affaire emblématique des risques pesant sur la presse.Gouvernance et idées: aux Nations Unies, la course à la régulation de l’IA paraît limitée mais pourrait fixer des agendas globaux si elle est mise en œuvre. Côté climat, un briefing évalue l’impact d’une “présidence Trump 2.0” sur les renouvelables aux États-Unis, notamment l’éolien. Un article théorique décrit les frontières comme des pratiques de violence distribuée, au-delà des simples lignes sur une carte. Une recension interroge la justice globale face à la crise de la biodiversité. Et un exemple de l’approche “HDP Nexus” — articulation humanitaire, développement et paix — montre comment penser l’éducation dans les contextes de conflit et de déplacement.Enfin, aux États-Unis, un débat revient sur la portée symbolique et pratique d’un ancien changement de nom du Département de la guerre, et un raid visant Hyundai éclaire les limites du système migratoire américain pour des partenaires étrangers.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.