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Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page !Au programme: recompositions en Asie, sécurité et énergie, élections et tensions politiques, ainsi que quelques débats d’idées marquants.À Istanbul, l’Organisation des États turciques (regroupant des pays turcophones) tient son sommet, espérant accroître sa coordination économique et sécuritaire dans un paysage d’alliances mouvant. En Asie du Sud-Est, des réseaux d’arnaques en ligne siphonnent des milliards, l’Australie et les États-Unis supportant une large part des pertes, poussant à renforcer coopération policière et cybersécurité. Au Japon, la nomination de Takaichi Sanae au sommet du pouvoir interroge: saura-t-elle tempérer son image conservatrice par des choix pragmatiques, avec des effets sur l’économie et la défense. Toujours en Asie, “Power of Siberia 2” — projet de gazoduc russo-chinois — illustre des arbitrages énergétiques guidés autant par la géopolitique que par les coûts. Au Népal, après une forte mobilisation de la jeunesse, le gouvernement intérimaire doit regagner la confiance des jeunes, des partis et de la société civile pour relancer la démocratie. Dans le Pacifique, l’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée signent un traité de défense, tandis qu’un accord avec le Vanuatu est retardé, posant la question des bénéfices pour les États insulaires. Au Japon encore, l’élection de Takaichi à la tête du PLD (Parti libéral-démocrate) illustre une poussée de populisme conservateur aux implications internes et régionales. Au Honduras, la campagne électorale teste les promesses chinoises et le soft power de Taïwan, la politique de reconnaissance diplomatique devenant centrale. Sur le terrorisme, réduire le Lashkar-e-Taiba à un problème sud-asiatique est trompeur: ses liens et financements sont transnationaux, appelant des réponses plus larges; et le Parti islamique du Turkistan demeure une menace pour la sécurité en Asie du Sud et centrale. La convergence Corée du Nord–Russie se consolide en “alliance éprouvée au combat”, inquiétant l’Asie du Nord-Est et Washington. Au Cambodge, Pékin façonne l’économie via des infrastructures “sans condition politique”, attirant Phnom Penh mais nourrissant le débat sur la dépendance. Au Myanmar, l’armée reprend une ville clé dans le sud de l’État Shan, signe d’un conflit toujours vif. La Malaisie discute avec la Chine d’un projet de traitement des terres rares, enjeu stratégique et environnemental. Au Tadjikistan, une proposition d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 14 ans relance les inquiétudes sur les libertés numériques.Côté énergie globale, l’OPEP+ (OPEP et alliés comme la Russie) annonce une hausse modeste de production après la récente chute des prix, pour stabiliser le marché. En Argentine, le retrait, pour scandale, du principal candidat législatif de Javier Milei fragilise son camp avant le scrutin. En Géorgie, les autorités inculpent des leaders de manifestations après des troubles liés aux élections, accentuant la polarisation. En République tchèque, le parti de droite populiste d’Andrej Babis arrive en tête des législatives, ouvrant des tractations gouvernementales et des questions sur la ligne européenne. En Inde, les élections de l’Assemblée du Bihar sont fixées à novembre, test important dans un État clé. En Syrie, les premiers résultats des législatives montrent une représentation limitée des femmes et minorités, posant la question de l’inclusivité. Entre Washington et Brasilia, Donald Trump et Lula évoquent par téléphone une future rencontre et les tarifs douaniers, signe d’un agenda commercial en gestation. Au Proche-Orient, le Hamas annonce un accord partiel autour d’une proposition de paix soutenue par les États-Unis, étape précaire dans des pourparlers sensibles. En Russie et en Europe, Vladimir Poutine minimise la menace de l’OTAN tandis que des drones éprouvent les défenses européennes, entre signal politique et test capacitaire. Au Pakistan, l’échec des pourparlers entre gouvernement et manifestants après des violences meurtrières alimente l’instabilité.Dans le débat d’idées, une tribune alerte: sans protection internationale, la Cisjordanie risque de devenir “frontière” de dévastation plutôt que refuge pour les Palestiniens. Une autre analyse soutient que “l’algorithme est le mousquet”: la guerre se mène désormais par ciblage de données, dans les villes et aux marges de l’État, souvent financée par la dépossession des populations — rappel de l’essor de l’armement et du tri algorithmique. Sur le plan intellectuel, Pavan Mano propose de penser “contre la maîtrise” en temps néolibéraux, et un essai revisite les formes et évolutions du nationalisme en Iran. Enfin, à l’ONU, le “test climatique” de Prabowo interroge: l’Indonésie peut-elle impulser des avancées là où les États-Unis peinent, signalant le rôle croissant des émergents dans la gouvernance climatique.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !


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