Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page !Au menu: sécurité dans le Pacifique et autour de Taïwan, commerce transpacifique et UE–Afghanistan, gouvernance et droits en Asie, ressources marines, et quelques idées pour éclairer l’ordre international.En Océanie, l’Australie et la Papouasie‑Nouvelle‑Guinée ont signé un traité de défense (12 octobre 2025), tandis qu’un accord similaire avec le Vanuatu est retardé. Objectif affiché: renforcer la sécurité régionale. Enjeu clé: s’assurer que les pays insulaires du Pacifique y gagnent en capacités et en souveraineté, et pas seulement Canberra, alors que la compétition stratégique s’intensifie.À Bangkok, la ministre du Commerce thaïlandaise, Suphajee Suthumpun, affirme que les négociations commerciales Thaïlande–États‑Unis pourraient être conclues d’ici fin 2025 (12 octobre). Elle prévient toutefois que les défis économiques internes s’accumulent. Une conclusion rapide offrirait un signal pro‑commerce, mais la mise en œuvre dépendra de la santé de l’économie thaïlandaise.Cap sur le détroit de Taïwan: une analyse souligne que la stratégie mondiale autour de Taïwan passe de plus en plus par les Philippines (12 octobre). Manille, au cœur de la “première chaîne d’îles”, devient un pivot logistique et politique, avec des implications directes pour la sécurité régionale et la posture américaine.À Taipei, le Rapport de défense nationale 2025 met en avant une “dissuasion multicouche” et une “défense résiliente” (12 octobre). Autrement dit, multiplier les niveaux de défense pour rendre toute attaque coûteuse, et maintenir la capacité de résister et de se relever en cas de choc. Message: la préparation se joue autant dans la profondeur civile que militaire.Toujours à Taïwan, le “désastre du lac barrière” révèle des tensions avec la politique autochtone: la communauté Fata’an veut rester sur son territoire ancestral pendant la reconstruction (12 octobre). L’équilibre entre sécurité, relogement et droits des peuples autochtones sera scruté.Au Timor‑Leste, un ministre affirme que des syndicats criminels transnationaux tentent d’y implanter des centres de cyber‑escroquerie (12 octobre). Si confirmé, cela poserait un risque de capture institutionnelle et appellerait une coopération régionale accrue en matière de police et de cybersécurité.Sur la scène onusienne, une analyse estime qu’une conférence de l’ONU ne masque pas l’inconfort persistant de la Chine avec les droits des femmes (12 octobre). Pékin vante ses progrès en égalité, mais sa gestion de l’activisme féministe interroge, avec un impact sur l’espace civique et son image internationale.En Mongolie, l’ONU approche de son 80e anniversaire: Jaap Van Hierden souligne une fenêtre pour que le pays contribue aux réformes multilatérales tout en consolidant ses institutions démocratiques (12 octobre). En jeu: crédibilité onusienne et résilience démocratique nationale.Côté commerce, les échanges UE–Afghanistan progressent (12 octobre), mais Bruxelles réaffirme qu’un surcroît de commerce ne vaut pas reconnaissance du régime taliban. Cela maintient des canaux économiques limités sans changement de position politique.Débat identitaire en Australie: un article plaide pour le mimosa doré comme nouveau drapeau national (12 octobre). Au‑delà du symbole, c’est la question d’une identité inclusive et post‑coloniale qui transparaît, débat éminemment politique mais non décisionnel à ce stade.Sur l’océan mondial, les changements de réglementation de l’exploitation minière en haute mer (11 octobre) ont des effets géopolitiques. Cette activité consiste à extraire des minéraux au fond des océans, souvent en zones internationales. Toute évolution des règles rebat les cartes entre États, entreprises et défense de l’environnement marin, avec des intérêts marqués des petits États insulaires.Culture et savoirs: les “cosmographies” des Kukama Kukamiria du Pérou (12 octobre) décrivent des visions du monde liant rivières, territoire et spiritualité. Ces récits éclairent des approches locales de la protection des écosystèmes, utiles aux politiques publiques.Dans les idées, une tribune soutient que la force du prix Nobel de la paix réside dans son pouvoir de provoquer le débat (12 octobre), rappelant que la distinction agit souvent comme catalyseur plus que comme aboutissement.Lecture: “Rêver la taille de la liberté: Comment la libération africaine a mobilisé la nouvelle gauche internationale” (13 octobre 2025) montre comment les luttes africaines ont structuré des solidarités transnationales, un héritage qui nourrit encore les mouvements actuels.Enfin, une analyse du 10 octobre “déchiffre” la contestation de l’ordre international libéral, cet ensemble de règles organisant commerce, alliances et droits depuis 1945. Entre rivalités de grandes puissances et fractures internes, la stabilité des normes est mise à l’épreuve.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
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