Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page !Au menu: un détroit clé entre Taïwan et les Philippines, une découverte de terres rares en Norvège, l’influence du “surplus vert” chinois en Indonésie, l’utilité de l’ASEAN, la propagande d’État russe, un accord Corée–Singapour, et l’Iran entre stratégie de long terme et mécanisme onusien de “snapback”.D’abord, le détroit de Luçon, présenté le 27 octobre 2025 comme un goulet d’étranglement stratégique entre Taïwan et les Philippines. Un “goulet d’étranglement” est un passage étroit dont la perturbation peut avoir des effets disproportionnés sur le commerce et les mouvements militaires. Le détroit relie la mer de Chine méridionale au Pacifique Ouest. Il est crucial pour les routes maritimes, les sous-marins et la surveillance aéronavale, au cœur des calculs de Taïwan, de la Chine, des Philippines et des partenaires comme les États-Unis et le Japon. Enjeu: stabilité des flux commerciaux et risques d’incident militaire dans l’Indo-Pacifique.En Europe, le 27 octobre 2025, une “méga découverte” de terres rares est annoncée en Norvège. Les terres rares sont des métaux indispensables aux aimants des éoliennes, véhicules électriques et équipements high-tech. Aujourd’hui, la Chine domine surtout l’affinage et la transformation. Si cette découverte se confirme et est exploitée, l’Europe pourrait renforcer sa sécurité d’approvisionnement et réduire sa dépendance. Mais l’ouverture de mines exige du temps, des investissements et des garanties environnementales.Cap sur l’Indonésie: le même jour, une analyse met en avant le “surplus vert” de la Chine — c’est-à-dire une surcapacité de production en technologies propres comme panneaux solaires, batteries et composants — qui façonne l’avenir énergétique indonésien. L’Indonésie, grande économie d’Asie du Sud-Est, veut décarboner tout en valorisant ses ressources comme le nickel. Les coûts bas des équipements chinois accélèrent les déploiements, mais posent des questions de dépendance technologique et d’équilibre industriel local.Toujours en Asie du Sud-Est, une réflexion du 27 octobre 2025 interroge: “l’ASEAN a-t-elle vraiment de l’importance ?”. L’ASEAN réunit dix pays et fonctionne par consensus, un principe qui favorise l’inclusion mais ralentit les décisions, notamment sur la crise au Myanmar ou les tensions en mer de Chine méridionale. Malgré ses limites, elle reste un forum central pour structurer les échanges régionaux et servir de plateforme de dialogue entre grandes puissances.Sur l’information et la guerre, une “Revue – Dans leurs propres mots” datée du 27 octobre 2025 montre comment des médias d’État russes ont déshumanisé les Ukrainiens, préparant un terrain de propagande favorable à la guerre. La déshumanisation — présenter l’adversaire comme moins qu’humain — facilite l’acceptation sociale de la violence. Enjeux: responsabilité médiatique, propagande et prévention des discours incitant à la haine.Côté commerce, une étude du 27 octobre 2025 sur l’ALE Corée–Singapour souligne comment la flexibilité institutionnelle, le rôle des élites et l’alignement sectoriel ont permis la convergence entre la Corée du Sud, dominée par les chaebols (grands conglomérats), et la technocratie singapourienne. Implication: des accords ciblés peuvent connecter des économies différentes si les secteurs clés s’alignent et si les institutions s’adaptent.Sur l’Iran, deux parutions: le 28 octobre 2025, une critique de “La grande stratégie de l’Iran” de Vali Nasr, qui propose une lecture historique du calcul stratégique de Téhéran; et, le 27 octobre 2025, une analyse du “snapback” des sanctions de l’ONU. Le “snapback” est un mécanisme prévu par l’accord nucléaire et sa résolution onusienne, permettant de rétablir automatiquement des sanctions en cas de manquement grave. L’article examine les implications juridiques et politiques de ce levier et la “perplexité stratégique” iranienne: concilier sécurité, économie et diplomatie dans un environnement incertain. Un retour de sanctions pèserait sur les revenus pétroliers et les dynamiques régionales.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
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