🎙️ Résumé podcast : l’histoire du signe de la Vierge
Imaginez la nuit d’été : une silhouette discrète étend ses bras entre le Lion et la Balance. C’est la Vierge, la plus vaste constellation du zodiaque, tenant dans sa main une étoile brillante, Spica, qui signifie en latin « l’épi de blé ».
Aux origines, en Mésopotamie, elle n’est pas encore « vierge » au sens de pureté, mais une déesse de la moisson, Shala, gardienne des sillons et du blé. L’épi que l’on voit encore dans sa main est un héritage direct de cette antiquité agricole.
En Égypte, Spica annonçait les récoltes. Les prêtres l’associaient à des déesses nourricières comme Isis ou Hathor, confirmant son rôle de protectrice des cycles de la vie.
Chez les Grecs, les récits se multiplient :
Dans tous les cas, l’idée d’une jeune femme qui veille à l’ordre du monde revient : qu’il s’agisse de nourrir les hommes, de juger leur conduite ou de rappeler le prix du deuil.
Au Moyen Âge, la figure se christianise et devient symbole de la Vierge Marie. Dans les zodiaques sculptés ou peints, on retrouve souvent une femme tenant du blé, rappel de ses racines agricoles. Dans la médecine astrologique, on lui attribuait la région du ventre et des intestins : c’est la Vierge qui trie, qui sépare, qui digère.
Astrologiquement, la Vierge est le domaine de Mercure. Le messager des dieux y trouve son domicile et même son exaltation. Mercure en Vierge, c’est l’esprit qui classe, qui détaille, qui affine. Une planète qui aime la précision trouve ici son atelier idéal.
Au fil du temps, le signe a donc gardé trois visages :
Ainsi, derrière son nom de « Vierge », il ne s’agit pas de chasteté mais d’un art plus profond : servir la vie par le soin du détail.
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