Comme dans les autres synoptiques,i.e. Mathieu et Marc qui forment avec Luc les trois évangiles que l’on peut lire en parallèle pour y trouver de nombreuses similitudes et différences, nous voyons le piège mortel des ennemis de Jésus se refermer progressivement et inexorablement sur lui. Pourtant, il a encore de nombreux partisans , y compris des pharisiens, dont on a souvent dit à tort qu’ils étaient tous ses ennemis.
En traitant Hérode de renard et non de lion par exemple, Jésus signifie clairement que ce potentat ne constitue pas un danger pour lui.
Tout ce passage,émaillé de liens avec les Écritures, est consacré à Jérusalem, dans le cadre de laquelle il annonce sa passion.
A partir du verset 34, Jésus ne retient pas sa plainte sur elle, une sorte de complainte élégiaque pleine de tristesse, par laquelle il exprime tout son amour, sa passion pour cette cité sainte. Cité sainte, mais aussi ville des pécheurs, des traîtres, des prophètes tués, des envoyés lapidés, en dehors de laquelle il ne convient pas qu’un prophète périsse. C’est en lien étroit encore avec les Écritures que Jésus s’exprime.
Et pourtant que n’a-t-il pas fait pour sauvegarder, rassembler son peuple, L’image très simple et très concrète de la poule qui abrite ses poussins sous ses ailes de la manière la plus efficace est magnifiquement parlante. Jésus exprime par là combien il désire serrer sur son cœur, de la façon la plus étroite, la plus intime, son cher peuple.
Le verset 35, dans une évocation apocalyptique, s’ouvre sur la fin des temps.
Et nous,somme-nous sensibles à l’amour sans limite que nous porte Jésus?
Pas du tout ou peu? Alors demandons-lui la grâce de changer notre cœur de pierre en cœur de chair.
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