Nous poursuivons sur RCF, l’opéra de Rossini créé à Rome au Teatro
Valle à l’occasion des fêtes du Carnaval : La Cenrentola inspirée bien
évidemment du Conte de Charles Perrault qui lui-même résulte d’une
longue tradition qui puise ses racines bien avant la version de
l’illustre conteur. Ainsi, nous continuerons l’exploration de l’intrigue
en nous centrant sur l’acte 2 qui est l’acte conclusif. C’est un acte au
cours duquel les masques – qui ont été largement et efficacement
utilisés et efficaces lors du 1 er acte sous la forme du déguisement -
vont brutalement tomber. Dandini reprend sa livrée de valet et, de
son côté, Alidoro le précepteur du Prince va tout faire pour
qu’innocemment son maître le Prince Ramiro ait un prétexte pour
s’arrêter dans la famille d’Angelina dont il est tombé tout d’un coup
follement amoureux. Il va donc finir par reconnaitre le bracelet qu’il
avait donné à la veille à la belle Angelina. Don Magnifico du coup est
perclus de tristesse car il comprend que ce n’est pas l’une de ses filles
que le Prince a décidé d’épouser : adieu luxe, richesse et honneurs. Il
en fera d’ailleurs d’amères reproches à Clorinda et Tysbé leur
reprochant leur incompétence en matière de séduction. Après le
magnifique sextuor qui clôt finalement la Cenerentola et regroupe
tous les protagonistes de cette comédie-drame, nous constatons que
le dénouement va s’avérer d’une haute tenue morale. Angelina fait
effectivement preuve de grandeur d’âme puisqu’elle intervient en
faveur de son père et de ses sœurs, abandonnant toute idée de
vengeance. Elle leur pardonne même aussi le tort qu’elles lui ont fait
et se montre ainsi une reine digne de ce nom ainsi qu’une épouse de
qualité prête à investir ses fonctions régaliennes.
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