Le point de départ est un article paru dans le journal "le Monde" le 9 juin 2016 sous le titre : "Syrie : les troubles arrangements de Lafarge avec l'Etat islamique, la cimenterie du groupe français à Jalabya s'est approvisionnée et a payé des taxes à l'organisation EI en 2013 et 2014 pour continuer à fonctionner pendant la guerre". L'usine est située entre Alep et Raqqa en plein désert. Cet article pointe les graves atteintes aux valeurs humaines du Groupe Lafarge. Ces infractions sont nombreuses : financement d'entreprise terroriste, mise en danger délibérée de la vie d'autrui, exploitation abusive du travail d'autrui, conditions de travail indignes, travail forcé et réduction en servitude, négligence et complicité de crimes contre l'humanité. Les responsables de la filiale se sont obstinés à faire tourner l'usine au mépris de toutes les valeurs humaines et morales.
D'étape en étape ce livre témoigne d'une quête de vérité qui aboutira à deux procès qui se tiendront en 2025, le premier en pénal pour financement du terrorisme, le deuxième devant les Assises pour complicité de crimes contre l'humanité.
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