La gourmandise est un péché capital, c’est bien connu. Mais entre nous, qui aujourd’hui s’en confesse encore ? Il est même de bon aloi de montrer qu’on a l’appétit des bonnes choses. Quand en plus ce sont des bons produits, bio et issus d’un circuit court, un bon gueuleton n’est-il pas dans l’ordre des bonnes choses ? Les Top chef et autre tous en cuisine trouvent un public qui se dit volontiers gourmand. Mais la gourmandise est pourtant un mot moralement connoté : être friand de bonne nourriture et de mets délicats est une chose, être avide de quantité et passionné des plaisirs du palais jusqu’à l’excès en est une autre. Je suis gourmand est-ce c’est mal, c’est ce que nous allons explorer aujourd’hui dans Philosophia.
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