Un premier temps est consacré à montrer comment les fêtes chrétiennes se sontsouvent calquées sur des fêtes païennes associées au calendrier lunaire ou solaire. Si certaines sont fixes comme Noel, d’autres, comme Pâques sont variables. A l’origine c’est la Pâque juive célébrée comme fête des moissons et commémorant l’exode et la libération qui a
servi de repère dans la mesure où la Passion et la Résurrection se sont produites durant cette période.
Lors du Concile de Nicée en 524 une date commune a été décidée : « le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l’équinoxe de printemps ». Cette règle fut appliquée jusqu'à ce que le pape Grégoire XIII, au 16 e siècle, décide d’abandonner le calendrier « julien » et d’en adopter un autre, le calendrier dit « grégorien ».
Les catholiques et le protestants ont adopté le grégorien et les orthodoxes conservant le julien. Depuis lors la fête de Pâques n’est plus à la même date et occupe, selon les années, trente- cinq positions dans le calendrier, du 22 mars au 25 avril inclus, dates qui concordent parfois, la plus récente étant 2017 et la prochaine en 2025).
Il ne s’agit pas d’un débat théologique mais « une foi, deux calendriers ». Au fil du temps des propositions ont été faites pour harmoniser ces dates. Des discussions émanant des églises orthodoxes ou du Conseil Œcuménique des Eglises, voire de l’ONU ont eu lieu,
l'Église catholique romaine ne s'opposerait pas à une date commune. Mais dans la crainte de scissions supplémentaires cette révision a été « repoussée à une date plus appropriée, conforme à la volonté de Dieu ».
Le 1700e anniversaire du premier concile œcuménique de Nicée (en Turquie actuelle), serait « une bonne année pour éduquer les chrétiens sur la nécessité d’une réforme du calendrier et d’une date de Pâques commune ». D’autant qu’en 2025, Pâques tombe le même jour, le 20 avril, pour tous les chrétiens
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