Il y a des chiffres qu'on commente moins que d'autres. Et c'est le cas notamment du taux de natalité pour notre pays. Un rapport de l'INSEE publié le 14 janvier dernier, a de quoi nous interroger. Pour la première fois, la France métropolitaine est entrée en dépopulation. C'est-à-dire que le nombre de décès dépasse celui des naissances. Et jamais le taux de fécondité n'a été aussi bas, 1,62, et en baisse régulière. Il devrait être à 2,1 pour assurer le simple renouvellement des générations. La France était déjà un pays de vieux, elle va le devenir encore davantage. Ce n'est pas péjoratif ce que je dis là. En 15 ans, on a fermé 5000 écoles et on a ouvert 300 EHPAD. Il semble que peu de partis politiques ne se soucient vraiment de cette dénatalité. On se soucie davantage de revenir sur la réforme des retraites en ce moment ou de vouloir imposer l'euthanasie à tout prix. Alors y a-t-il encore une politique familiale dans notre pays ? Hélas non. Ce serait pour tout le monde une priorité si on veut essayer d'endiguer ce phénomène néfaste de la dénatalité. Alors bien sûr cela ne suffirait peut-être pas, mais c'est indispensable. Mais il faudrait aussi que les mentalités changent et qu'on retrouve le sens de l'existence, le goût de la vie, de sa transmission et puis la confiance dans l'avenir. Alors que souvent on agite des épouvantails de la peur, qu'on instrumentalise aussi. Mais sans enfants, sans jeunesse, il n'y a plus d'avenir et il n'y a plus de dynamisme.
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