Depuis lundi dernier, nous sommes entrés dans ce que la liturgie appelle le temps ordinaire. Après la grande solennité de Pâques, cœur de l'année liturgique, qui a été précédée des 40 jours du Carême pour s'y préparer, et qui a été ensuite suivie de la cinquantaine pascale, cette semaine, nous revoilà dans le temps ordinaire. On ne célèbre plus tel ou tel événement de la vie du Christ, tel mystère particulier, mais le mystère du Christ dans sa plénitude, au fil des jours et particulièrement le dimanche. J'aime beaucoup cette expression de temps ordinaire, parce que nos vies sont faites la plupart du temps et chaque jour de choses assez ordinaires et même assez banales. Il n'y a pas tous les jours des événements extraordinaires. Alors, c'est une invitation à vivre de la présence du Seigneur dans les petites choses qui rythment nos journées. On ne se sanctifie pas, d'abord en faisant de grandes choses, mais dans la banalité de ce qu'on vit tous les jours. Et cette banalité prend une saveur nouvelle si on la vit ou si on essaye au moins de la vivre. Comme l'aujourd'hui de Dieu, comme le temps favorable, le temps de grâce que nous accorde le Seigneur pour avancer, cheminer. Vers la plénitude du Royaume de Dieu. Le banal n'est plus banal, dès lors qu'on prend conscience qu'il est habité de la présence de Jésus. Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Alors, je vous souhaite un bon temps ordinaire pour fleurir au quotidien, devenir saint au jour le jour, avec la grâce de Dieu.
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