Lundi matin, nous apprenions la mort du pape François, alors que dimanche matin, jour de Pâques, il était apparu à la loggia de la basilique Saint-Pierre pour donner la bénédiction «Urbi et Orbi» et il avait ensuite, sûrement d'ailleurs contre l'avis de ses médecins, fait un tour de la place Saint-Pierre avec la papamobile pour saluer le peuple. Je retiens ces deux gestes du pape François qu'il a posés avant de nous quitter. Bénir et être au milieu du peuple de Dieu. Ce sont les attitudes du pasteur qui a soin de son troupeau. Bénir, c'est dire du bien et donc faire du bien. Être proche des frères et sœurs, c'est imiter le Christ qui s'est fait tout à tous, qui s'est approché des pécheurs que nous sommes pour nous sauver. Jusqu'au bout, malgré le poids des années, la maladie, le Saint Père a accompli sa charge de successeur de pierre, de Serviteur, des Serviteurs de Dieu. Jusqu'à son dernier souffle, il a voulu rejoindre le peuple de Dieu pour le bénir de la part du Seigneur, pour lui manifester la tendresse divine à travers des gestes tout simples, de proximité et d'affection. Merci, pape François. Nous ne vous oublions pas dans notre prière, comme vous le demandiez souvent. Que le Seigneur vous donne maintenant le repos éternel, le bonheur éternel.
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