"C’est un peu une frustration pour moi, j’aimerais tellement bien apprendre l’arabe. Je n’ai pas le courage ou je n’ai pas assez la volonté de m’y mettre. Je connais une cinquantaine de mots pour me débrouiller dans la rue au Caire, commander mon taxi et survivre en se déplaçant. C’est une belle langue que j’aime entendre, écouter, qui est aussi la langue de la majorité des chrétiens au Proche-Orient. On associe souvent l’arabe au coran, à l’islam, mais c’est aussi la langue de l’Eglise pour beaucoup de chrétiens au Proche-Orient, avec de beaux cantiques, de belles chansons. Ecouter en arabe le Notre Père ça me fait toujours quelque chose aussi. C’est beau. Une langue pas simple non plus parce qu’il y a plein de dialectes, il y a plein de manières de prononcer différentes. Il y a l’arabe du
Maghreb qui est très loin de l’arabe égyptien, de l’arabe de la Syrie et du Levan. Je suis toujours heureux de capter quelques mots, de pouvoir de temps en temps briser la glace. Et chaque fois je me dis « Ah, quand je reviens du Proche-Orient il faut que je me mette à l’arabe cette fois-ci », mais bon voilà, peut-être qu’un jour j’aurais plus de temps et plus de courage pour aller plus loin dans cette langue." Un goût pour la langue arabe, proposé par Mathieu Busch, directeur d'Action Chrétienne en Orient : https://action-chretienne-orient.fr/