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De l'initiative pour les glaciers à la loi climat.

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui je vous propose un épisode hors-série

Pour parler de la loi climat, je suis avec Michèle Andermatt qui travaille pour l’Association suisse pour la protection du climat depuis 3 ans.

Vous ne savez peut-être pas encore quoi voter le 18 juin, alors écoutez l'épisode ou lisez à continuation. En bas de page vous trouverez les références évoquées dans l'épisode:

Pour préparer cet épisode j'ai étudié l’avis du directeur adjoint de l’EMPA Peter Richner, l'avis du professeur et climatologue Reto Knutti, la conclusion de l'étude Future Swiss Energy Economy, de Andreas Züttel (étude qui examine la possibilité de remplacer les énergies fossiles par des sources d'énergie renouvelable en Suisse, elle explore diverses options, les défis incluent le stockage de l'énergie, l'impact non négligeable sur l'environnement, les coûts des diverses hypotheses, l'infrastructure requise et la collaboration internationale) dans laquelle ils démontrent qu'une autarcie énergétique n'est pas souhaitable et ils identifient les variations saisonnières de disponibilité et de coûts.

Ce que je retiens

c’est que cette loi climat est un premier pas important pour aller de l’avant dans nos engagements afin de commencer à faire notre part (même si elle est imparfaite, elle est nécessaire, car sans elle, rien ne sera fait). C'est vrai que nous sommes un petit pays mais nous sommes des gros consommateurs. Par capita nous sommes parmi les plus gros consommateurs du monde. Et si nous ne faisons rien, comment demander aux pays en développement de faire à leur tour ?

Tous les pays doivent agir pour changer le cours de l’histoire que nous avons créé.

J’aimerais encore donner mon point de vue sur trois choses.

Concernant les mesures pour la protection du climat,

on parle tout le temps de chiffres, mais si nous voulons protéger le climat c’est bien parce que nous voulons protéger notre santé et celle des générations à venir. Si le climat se réchauffe, la biodiversité se perd avec, les conditions météorologiques extrêmes augmenteront, ici et ailleurs, ces conditions affecteront la capacité à habiter certaines régions mais aussi l’agriculture et donc le prix des aliments et un long etcétéra. Les coûts à payer si nous ne changeons pas maintenant seront plus élevés. Et malgré être dans un des pays le plus riche au monde, les billets ne nous donneront pas de l’eau en cas de sécheresse et ne feront pas revivre la biodiversité mourante.  Ni pour nous ni pour nos voisins français, italiens, allemands ou autres.

Ce n’est pas seulement une question d’émissions.

Réduire les émissions c’est indispensable mais tout autant changer la société que nous avons créé. Nous devons changer notre pensée simpliste qui cherche la facilité. Juste changer de véhicule ou mettre des panneaux solaires et continuer à faire le business as usual (sans réfléchir aux ressources, aux écosystèmes, aux cycles de vie que nous touchons) et continuer avec cette consommation du tout à tout moment et en augmentation constante...