[ ... ] Lors de mon premier emprunt, j’ai parcouru l’Afrique dans le corps d’un adolescent zambien. Trois mois de pur bonheur. L’année suivante, j’ai gravi l’Everest grâce à un alpiniste aguerri. Mon esprit émerveillé, son corps d’athlète entraîné. Un rêve qui serait resté intouchable sans cet autre pour m’y conduire. Moi et mes jambes abîmées, on n’a jamais marché bien loin. On n’a jamais marché tout court. [ ...] "