De nombreuses personnes aujourd’hui réseautent que cela soit sur Facebook, sur Twitter ou sur le réseau professionnel LinkedIn.
Dans ces conditions, faire le choix d’un réseau social dans l’entreprise paraît judicieux, oui, mais pour quel bénéfice ?
Quelques questions méritent d’être abordées pour en parler :
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La différence relève moins de l’outil en lui-même que des personnes censées l’utiliser. Un réseau social d’entreprise est privé. Son accès est réservé préférablement aux salariés de l’entreprise et à des personnes autorisées.
Après, comme tout moyen de communication moderne, les différences d’un réseau social dépendent surtout de la nature du produit.
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Oui, sans nul doute. Cela répond pour de nombreuses entreprises à divers objectifs. Par exemple, certaines entreprises désirent faciliter les échanges entre les salariés, améliorer la communication interne. D’autres vont opter pour cette solution afin de diminuer le nombre de mails échangés par jour entre les salariés. Le but ici est clairement affiché : perdre moins de temps à lire des courriels, et être plus réactif. Certains employeurs se tournent vers le réseau social d’entreprise pour supprimer les barrières hiérarchiques ; tout le monde devient plus accessible et la communication est fluide et moins conventionnelle.
Les bénéfices dépendent donc des objectifs recherchés par les employeurs qui opèrent un tel le choix pour leur entreprise.
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Vous avez raison, l’utilisation du réseau social d’entreprise n’exclut pas un risque de cannibalisation de son temps de travail. Mais, comme tout outil, cela va surtout dépendre de la façon de l’utiliser. Personnellement, j’utilise ce type d’outil pour organiser de courtes visioconférences en remplacement des sempiternelles réunions. Le gain de temps est considérable. Plus besoin de se déplacer, les gens se connectent en un éclair et reprennent aussi vite leurs activités une fois la réunion terminée. On peut aussi transmettre plus rapidement un document et alerter instantanément, la personne à qui on l’adresse.
Si j’avais utilisé un mail classique, le temps de réaction aurait été plus limité pour peu que le mail ne soit pas arrivé dans les Spams.
À l’usage, on se rend vite compte des avantages que l’on peut retirer d’un tel outil.
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Certaines personnes envoient 100 emails par jour, d’autres s’épuisent au téléphone… La gestion du temps c’est le lot quotidien de nombreux salariés et de chefs d’entreprise. Le tchat permet de raccourcir les délais pour passer un message. Il stimule les collaborations et permet de travailler à distance… Par ailleurs, on est conduit à être plus concis lorsqu’on utilise un tchat au contraire d’un mail.
Pour ma part, j’y vois que des bénéfices.
Cela n’exonère cependant pas les managers de contrôler l’usage qu’en ont les collaborateurs et de condamner les mauvaises pratiques.
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Faire le choix de tel ou tel réseau social d’entreprise relève de l’usage qu’en aura l’entreprise au quotidien. En ce qui me concerne, j’ai opté pour une solution made in France. N’oublions pas qu’on échange des données numériquement, faut-il s’interroger sur la localisation des serveurs ? Ensuite, il importe de choisir une solution qui ne soit pas une usine à gaz. À trop souhaiter de fonctionnalités, on finit par en perdre tous les bénéfices. Enfin, votre choix va dépendre de votre budget. Il y a des solutions gratuites ou bon marché, mais dont l’usage est restreint et des offres plus haut de gamme, mais il faut parfois casser sa tirelire.
Là encore, tout va dépendre de votre besoin pour fixer votre choix.
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Votre question pose le problème à l’envers de mon point de vue. Ce n’est pas le réseau social qu’il faut pointer du doigt, mais l’usage excessif qui pourrait en être fait. Au cours de la journée, les salariés sont appelés à collaborer de diverses manières et donc à communiquer différemment. L’utilisation d’un tel réseau n’empêche pas de se voir lors d’une pause pour déjeuner par exemple, de se téléphoner ou de prendre le train ensemble. Il faut je pense trouver un équilibre et se souvenir que réseauter doit rester utile selon ce que l’on fait pour ne pas devenir la norme pour communiquer.
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C’est vrai que les incivilités au sein de nos entreprises constituent une plaie et participent à la dégradation des relations sociales. D’une manière générale, c’est un vrai enjeu pour la qualité de vie au travail.
Il est vrai que la dématérialisation des échanges professionnels modifie la façon de communiquer en ouvrant la porte à de nouveaux risques de développement des incivilités.
À la longue, cela peut nuire à la santé des salariés. Il faut donc s’en soucier, mais sans verser dans le catastrophisme.
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C’est effectivement un risque qu’on ne peut pas ignorer ni nier. Toutefois, le harcèlement en entreprise a toujours existé. Pour s’en préserver, les entreprises doivent redoubler d’efforts pour le prévenir. Elles doivent continuer en ce sens tout en modifiant leur approche s’agissant du cyberharcèlement. L’essor du numérique doit nous inviter à revoir le dispositif des mesures préventives en la matière.
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Le réseau social d’entreprise est une solution offrant bien des avantages pour faciliter et fluidifier les échanges entre les salariés et leur hiérarchie. Certains observent un vrai gain de temps, d’autres témoignent d’une baisse du stress.
Faut-il comme pour toute innovation, encadrer suffisamment l’utilisation de ce réseau social, notamment pour éviter tant les incivilités que les risques de cyberharcèlement.