Ceci est une ode à la joie !
Il y a 4 ans, sur une impulsion un peu folle et totalement imprévue, Barbara décide de passer son CAP Pâtisserie. Ce choix vient d’une discussion avec son amie Eve qui envisage alors de proposer des pâtisseries américaines dans sa boutique. Alors que Barbara était incapable, un an plus tôt, de se préparer une compote de pommes, c’est un élan de joie qui la pousse dans cette direction farfelue.
Etant en candidat libre, pendant un an, elle s’entraîne par elle-même. Ces essais et tentatives servent à alimenter son entourage de douceurs, à nourrir les liens, d’autant plus qu’un certain confinement va passer par là.
Suivre l’élan de cette joie était une aptitude très naturelle chez Barbara lorsqu’elle était enfant. La vie l’en a peu à peu détournée jusqu’à ce qu’elle croise à 25 ans la route d’Arnaud qui allait devenir son mari.
La joie s’est peu à peu réinvitée dans son quotidien. Plus la joie colorait son existence, plus Barbara lui faisait confiance. Elle s’est de plus en plus laissée guidée par cette joie pour opérer des choix, suivre des chemins non convenus.
La joie lui parle par sensations corporelles : une densité, une vibration, une effervescence qu’elle ne peut ignorer et qui lui indique la route à prendre, aussi incongrue soit-elle.
Barbara a déjà éprouvé les épisodes douloureux que la vie réserve à chacun dans l’existence. Enveloppée dans sa joie, affronter ces incontournables épreuves s’avère plus doux.
Sa joie nourrit sa gourmandise pour la vie et colore sa vision de l’existence, comme un enfant admirerait une appétissante pâtisserie finalement.