L’été dernier, Karine et une de ses amies sont parties quelques jours en vacances avec leurs enfants réunis.
Un séjour imaginé comme une évidence quelques mois plus tôt pour alléger leur quotidien de mamans solo qui les suit même en congés.
Elles décident de prendre le train, moyen de transport inusuel au Canada où elles résident. Direction Toronto, puis la plage de Sarnia.
S’ouvrent alors quelques jours de fun, d’improvisation harmonieuse et de joyeux lâcher-prise. Préparer un repas tout en s’éternisant à l’apéro devient amusant. Choisir au jour le jour son programme en adoptant l’adhésion et l’enthousiasme de tous. Se laisser aller aux fous rires des situations ubuesques propres aux vacances.
L’entraide et la collaboration avec son amie allègent radicalement le poids de la logistique. La bonne humeur ambiante brouille les frontières entre parents et enfants : il reste un groupe d’individus qui apprécient simplement d’être ensemble.
Cette légèreté laisse de la place à une version de Karine, spontanée et « fofolle » qui, dans sa sphère familiale, dormait depuis longtemps sous une couche de poussière, bridée par la maman qui doit poser le cadre solide dont ses enfants ont particulièrement besoin pour grandir.
Cette part d’elle, elle la connaît depuis toujours. Elle s’exprime d’ailleurs dans sa vie professionnelle où, en tant qu’enseignante, elle n’hésite pas à s’ouvrir à de nouvelles méthodes et de nouveaux projets.
Avec elle, elle se sent plus apte à faire des rencontres, tester de nouvelles expériences. Une définition de la vie épanouissante pour Karine.
L’envie de renouer avec cette légèreté et spontanéité lui a d’ores et déjà fait réserver ses prochaines vacances avec cette même amie. Quelles autres capsules de spontanéité peut-elle introduire dans son quotidien ?
Mon invitée : Karine MORIN