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Description

Fête de Sainte Charlotte de la Résurrection et commémoration liturgique des 16 Carmélites de Compiègne dans leur martyr le 17 juillet.

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CHAPITRES

00:00 - Début

00:23 - Informations

04:21 - Litanies

09:23 - Dizaine de Chapelet à la mémoire des Saintes Carmelites martyres de Compiègne

15:14 - Fin

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HISTOIRE

Sainte-Charlotte de la résurrection était la mère supérieure du couvent de l'ordre du Carmel de Compiègne. Guillotinée le 17 juillet 1794 par les révolutionnaires avec quinze de ses consœurs, ce petit groupe de Carmélites est mort en martyr. Arrachées à leur Carmel de l'Oise sous la terreur, elles furent amenées à Paris et guillotinées sur la place du trône, l'actuelle place des Nations, puis inhumées au cimetière de Picpus.

L'histoire héroïque de ces 16 carmélites est racontée par Gertrude von Lefort dans sa nouvelle intitulée "La dernière à l'échafaud" et aussi la pièce de théâtre de George Bernanos qui a donné un film "Le dialogue des Carmélites". Ce dernier auteur a conservé la ligne générale de cette trame tout en développant un thème qui est au cœur de son œuvre la peur face à la mort. En exergue du film "Le dialogue des Carmélites", il écrivit "La peur est tout de même la fille de Dieu rachetée la nuit du vendredi saint".

Dans la sinistre charrette qui les menait au supplice, les Carmélites chantaient des cantiques. Sauvées de la peur par la foi au Christ, vainqueur de la mort, elle gravirent les marches à l'échafaud en chantant le "Veni Creator". Un employé de prison avait même témoigné, elles avaient l'air d'aller à une noce.

Étrangement, ce martyre fut l'accomplissement d'une prophétie avertie un siècle plus tôt à une carmélite mystique de ce même monastère de Compiègne. Sœur Ellisabeth-Baptiste avait vu en songe toutes les religieuses de son couvent dans la gloire du ciel, revêtues d'un manteau blanc et tenant à la main une palme symbole du martyre. Ceci étant, sauf quelques-unes.

Cette probabilité d'un prochain martyr de la communauté religieuse de Compiègne plana dans les cœurs des Carmélites tout au long du siècle jusqu'à la révolution. En septembre 1792, les tensions populaires montent violemment et c'est alors que la Mère Prieure, Sainte Charlotte, propose aux Carmélites de faire quotidiennement un acte de consécration par lequel la communauté s'offrirait en Holocauste, c'est-à-dire en sacrifice, pour apaiser la colère de Dieu et pour que cette divine Paix que son cher fils unique Jésus-Christ était venu apporter au monde fût rendue à l'Eglise et à l'État.

Toutes les carmélites s'appliquent avec ferveur à cette consécration, sauf deux d'entre elles retenues par leur peur. Tout était vrai. Le monastère de Compiègne avait été prévenu.

Le 29 messidor An deux, c'est-à-dire le 17 juillet 1794, Sœur Charlotte et ses quinze consœurs ont été exécutées par la guillotine sur la place de la nation, après un bref jugement qui les condamnèrent toutes à la pratique de leur foi catholique. Les corps des ces religieuses ont été jetés dans une fausse commune du cimetière de Picpus.

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face avait activement soutenu le centenaire de la commémoration de leur martyre en 1894. Douze ans plus tard, enfin, le 27 mai 1906 Charlotte et ses quinze consœurs sont béatifiés par le pape Pie X. C'est depuis que la mémoire de Sainte-Charlotte de la Résurrection et de ses quinze consœurs est fêtée le 17 juillet par l'Église Catholique.

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QUE DIEU VOUS BENISSE !

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