On s'efforçait de faire durer l'été. Par une soirée d'automne
Montaient les fumées sur les bords de la Garonne.
Une dernière cigarette avant d'attaquer le set
Et les deux pieds plantés sur le sol, tu t’accrochais au micro,
Le riff de guitare à l'intro résonnait jusqu'au Capitole.
Le son des peaux sous les baguettes
Et le mur d'amplis dans ton dos,
Cette rythmique dans ta tête,
C’était l'ultime Pogo
Rythmé par les desperados,
Porté par les clameurs venues de l'intérieur.
Le chaos est allé crescendo jusqu'à ce cri
De l'ultime Pogo
Elles te reviennent tes années juvéniles,
Faut il qu'il m'en souvienne, dans les bars de Belleville,
Sur les hauteurs de la ville.
Bien avant la Féline, tu comptais les jours de spleen
Mais pour en finir avec Paris, tu as choisi le métro
A Pyrénées pour rester dans l'esprit.
Si c'est pour ça que tu es venu jusqu'ici,
Moi je crois qu' c'est plutôt pour tester le Perfecto
Avant l'ultime Pogo
Harrington ou Perfecto, Fender ou Gibson sur le dos,
Disparus les desperado,
Balayés les "working class heros"
Mais les standards sont éternels,
Telles les questions existentielles
Emportées par le dernier métro.
Adios amigo
Paroles et musique : Olivier de Joie