L'explorateur Stanley a raconté comment lui, pauvre orphelin, fuyant l'Angleterre et ses bagnes d'enfants, jeté, sans ressources, sur la terre américaine, reçut tout ce qu'il avait espéré et même au-delà en trouvant un père.
Dans la rue, j'accostai un monsieur, le suppliant de m'aider, en lui disant :
—N'auriez-vous pas besoin d'un petit garçon ?
Cet inconnu devint mon protecteur, puis mon ami. Au point qu'un jour, il me dit :
— Je me charge de ton avenir. Désormais, tu porteras mon nom : Henry Stanley.
Puis il m'embrassa tendrement. J'eus une impression de vertige. Enfin, j'éclatai en sanglots, car c'était le premier mouvement d'affection dont j’étais l'objet. Sortir ainsi des abîmes de l'isolement, ce fut bien là le plus extraordinaire miracle.
Dieu accomplit un miracle encore plus grand en faisant, de véritables croyants, ses enfants adoptifs :
Vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un esprit d'adoption par lequel nous crions : Père ! Romains 8 : 15.
Stanley raconte aussi que, malgré son immense gratitude, il se rebellait parfois contre les exigences de son père adoptif, devenu son éducateur.
Elles lui paraissaient excessives, tyranniques, jusqu'à ce qu'un mouvement de repentir le ramenât à son bienfaiteur. Nous-mêmes, revenons, repentants, à notre Père céleste. Ses exigences à notre égard n'ont en vue que notre bien.
