Un enfant terrible ne se calmait que le soir, au moment de faire sa prière. Un soir, un ami de ses malheureux parents, venu à la maison, l’interrogea :
— Sans doute pries-tu Dieu de te rendre plus sage ?
— Non, répondit l’enfant. Je lui demande de rendre maman plus patiente.
Au fond, ce n’était qu’un enfant. Mais nous, qui sommes adultes, sommes-nous vraiment plus raisonnables que lui lorsque nous demandons à Dieu de transformer ceux qui nous posent des problèmes au lieu de Le prier de changer notre cœur ? Nous voudrions que les autres nous supportent tels que nous sommes. Nous ne manifestons aucun signe de repentir ni de désir d’être transformés par la puissance de l’Esprit de Dieu. Notre prière ne peut pas être alors agréable à Dieu.
Nous devrions lui dire, avec sincérité, comme le fît David :
Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit, Psaumes 51 : 19.
D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ?
Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas.
Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions, Jacques 4 : 1-3