Un paysan avait été invité à un banquet en présence de personnes très distinguées. Avant le début du repas, personne ne manifesta l'intention de remercier Dieu. Seul, le paysan ferma les yeux et rendit grâces en silence. Très sûr de lui, un citadin le prit à partie avec ironie.
—Mon ami, chez vous, à la campagne, vous avez sûrement tous gardé l'habitude de prier.
—Non, répondit le paysan ; je ne puis dire cela.
—Ah ! dit l'autre d'un ton goguenard, sans doute les vieux et les retardés.
—Non, voyez-vous. Dans mon étable, j'ai une truie et sept porcelets : eh bien ! Ils ne prient pas. Mais le bétail mis à part, chacun, chez nous, remercie Dieu tout naturellement pour la nourriture et la boisson.
Inutile de dire que le citadin en eut la bouche fermée.
Parlant de la nourriture, l'apôtre Paul dit :
Tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n'est à rejeter si on le prend avec actions de grâces, en remerciant le Seigneur,1 Timothée 4 : 4.
