Le père de Mozart était un organiste de talent, mais, il gagnait difficilement sa vie. On raconte qu’un lundi matin, son jeune fils, Wolfgang, se leva de bonne heure, mais il n’y avait rien à manger. Le mardi matin : leçon d’orgue et toujours pas de déjeuner. Le mercredi, il surprit une conversation de ses parents :
— Je supplie le Seigneur, disait la mère, de nous envoyer quelque chose à manger !
Le petit Mozart appela sa sœur :
— Viens près de la rivière, il y a un endroit où nous pourrons prier nous aussi. Ils se mirent à genoux tous les deux :
— O Dieu ! disait Wolfgang, nous avons très faim, envoie-nous quelque chose à manger. Permets que papa puisse continuer à me donner des leçons afin que je devienne un musicien célèbre.
Comme ils se relevaient, ils virent près d’eux un monsieur qui souriait :
— Il n’y a pas de quoi rire, nous n’avons plus rien à manger.
— Mon garçon, où habites-tu ? Je te ferai porter de la nourriture… et j’irai t’écouter jouer de l’orgue.
Vers midi, un valet se présenta chez les Mozart :
— Mon maître, l’archiduc d’Autriche vous envoie ces provisions. Il viendra, ce soir, écouter votre petit garçon jouer de l’orgue.
Et il vint. Emerveillé par la façon dont jouait cet enfant, il dit au père :
— Continuez à enseigner la musique à votre fils. Je paierai vos efforts. Un jour, il écrira une musique qui traversera les siècles sans perdre sa beauté.
C’est ainsi que Dieu répondit à la prière du petit Wolfgang Mozart.
Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai et tu me glorifieras, Psaumes 50 : 15.
Oh ! Que ta bonté est grande que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent, Psaumes 31 : 19.