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Description

Victor Hugo venait de lire "L'origine des espèces", de Charles Darwin, qu’il affectait d’appeler « l’Anglais Darwin ». Cela lui inspira cet ironique commentaire :
« Et quand un grave Anglais, correct, bien mis, beau linge me dit : ‘Dieu t’a fait homme et moi, je te fais singe.
Rends-toi digne, à présent, d’une telle faveur...
Cette promotion me rend un peu rêveur. »
La théorie de Darwin sur l’évolutionnisme préoccupait aussi le petit Firmin, à la suite du cours de sciences naturelles qu’il venait de suivre. Il interrogea son père :
— C’est vrai que les hommes descendent du singe ?
— Mais oui, mon petit.
— Mais il y a des singes qui restent singes.
— Oui, il y en a qui préfèrent ça !
La Bible dit : Dieu créa l’homme à son image, Genèse 1 : 27, après avoir dit : Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce.
C’est elle que nous devons croire.
Pas question pour l'homme de descendre du singe ! Les singes sont fidèles à leurs épouses ; ils ne pratiquent pas l'avortement ni ne fabriquent de bombes pour détruire leur propre espèce. Crime, alcoolisme, toxicomanie, prostitution sont pour eux lettre morte. Ils ne produisent ni ne regardent des films pornographiques.
Le singe, créature de Dieu, est resté comme Dieu l'a fait et ne revendique pas l'humanité comme sa descendance !
La théorie de Darwin est une insulte pour le singe : jamais un singe n'aurait conçu un livre aussi dépourvu de substance que "L'origine des espèces" ! L'homme est d'une provenance bien plus élevée. Il a été créé par Dieu à sa propre image. Plus haute était sa position à l'origine, plus catastrophique est sa chute. Par son intelligence, l'homme révèle des traces de son état premier, mais, trop souvent, il ressemble davantage au loup, au serpent ou au cochon. Et lorsqu'il s'abêtit, il devient la plus bestiale des bêtes. Tout cela est dû au péché des premiers parents des hommes, aggravé et perpétué par leurs descendants. Il est vrai que : « Le bœuf connaît son possesseur et l'âne la crèche de son maître ; Israël ne connaît rien » Esaïe 1 : 3.
Ce dont l'homme a besoin, ce n'est pas qu'on lui dise qu'il est parent d'une bête. Le royaume animal est nettement distinct de l'humanité. Il s'est dégradé à cause de la chute, mais il est plus proche de l'état originel que ne l'est l'humanité. Le besoin urgent des hommes, c'est de regagner leur privilège originel et de recouvrer l'innocence perdue par Adam.
En répandant son sang, Jésus nous a lavés de tous les péchés en ce monde ; dans le monde à venir, il nous rendra l'état que nous avons perdu :
Ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité et […] ce corps mortel aura revêtu l’immortalité,
1 Corinthiens 15 : 54.