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Description

Augustin est né il y a très longtemps, au . après Jésus Christ. Il est né dans ce qui est l’actuel Algérie mais qui était autrefois l’Empire Romain. Sa mère s’appelait Monique. C'était une femme pieuse, qui aimait le Seigneur. Elle avait passé beaucoup de temps à l’éduquer et à l’enseigner dans les voies du Seigneur. Non seulement elle l’instruisait dans la Parole de Dieu mais aussi par son exemple de vie livrée, sobre et remplie de douceur et de sobriété, elle espérait l’attirer au Seigneur. Sans doute priait-elle pour qu’il devînt un serviteur de Dieu. Mais Augustin était un garçon difficile, rebelle et n’acceptant pas les choses comme allant de soi. Même si nous n’étions pas là, nous pouvons facilement imaginer qu’il devait étourdir sa mère de questions. Peut-être même la provoquer et encore pire se moquer d’elle. Il ressemblerait à beaucoup de jeunes de notre époque. Il faut aussi se rappeler que l’Empire Romain ressemblait beaucoup à notre époque. Rome était en pleine décadence et la société était en pleine déliquescence.

Mais revenons à Augustin. Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’il avait finalement quitté la foi. Comme beaucoup de jeunes chrétiens qui ont connu le Seigneur et qui l'ont quitté du jour au lendemain. Non seulement il abandonna Jésus, mais il devint carrément hérétique, c’est-à-dire qu’il avait commencé à croire à de fausses doctrines, loin de la saine doctrine de Christ. Comme Augustin était un être entier il ne faisait rien à moitié. Il était premier à l’école, il devînt le premier dans l’immoralité. Il se donna à cœur joie dans la débauche. Sa vie ne fut qu’une suite de fêtes et de beuveries.
Voilà ce qu’il écrivit bien des années plus tard :
« Je ne faisais aucune distinction entre la lumière de l'affection et les ténèbres de la luxure. [...]. Je ne pouvais demeurer dans le royaume de lumière, où l'amitié unit les âmes [...]. Aussi, ai-je pollué le ruisseau de l'amitié avec les souillures de la luxure.
Je suis devenu sourd à force d'entendre le bruit de la chaîne de la mortalité, le châtiment de l'orgueil de mon âme, et je me suis éloigné davantage de Toi, et Tu m'as abandonné, et j'ai été ballotté, et décharné, et déréglé, et tout cela a débouché sur la fornication, et Tu as gardé le silence, Ô Toi ma joie tardive ! [...] » Nous pêchons tous, d’une manière ou d’une autre. Parfois nous déclarons que notre péché est socialement acceptable, « ce n’est pas bien grave après tout ». Parfois nos péchés sont plus graves et nous en subirons les conséquences toute notre vie parce que ce péché n’est pas acceptable par la société...