Listen

Description

En 1943, un matin d’été à Auschwitz, à l’appel des détenus, il manque dix hommes. Les représailles sont impitoyables : dix prisonniers, pris au hasard, seront fusillés sous les yeux de leurs camarades.
L’un deux, bouleversé, s’écrie :
— Oh ! Ma femme, mes enfants ! Laissez-moi l’espoir de les revoir un jour !

Silence. Un homme sort du rang. Il s’avance vers le commandant et déclare :
« Je veux mourir à sa place. Moi, je n’ai pas de famille ». C’est un prêtre du nom de Kolbe. Le commandant accepte.

Après la libération, le rescapé n’a pas oublié celui à qui il devait la vie. Il est retourné au camp pour fixer contre le mur des fusillés une plaque à la mémoire du prêtre Kolbe et de son acte héroïque.

Évoquons un sacrifice combien plus grand : celui que la Bible appelle :
L’offrande du corps de Jésus-Christ, faite une fois pour toutes, Hébreux 10 : 10.

Il imposait à notre Sauveur une souffrance que, ni le héros de notre récit, ni aucun homme ne pouvaient connaître : l’abandon de Dieu. Christ s’est substitué à nous pour subir à notre place la terrible condamnation que méritaient nos péchés.
Du sacrifice de Jésus-Christ, il existe même un mémorial, institué par lui-même : le pain et le vin qui, d’une manière silencieuse, rappellent aux chrétiens la mort du Seigneur. Lui-même les invite, pendant le temps de son absence, à perpétuer ce souvenir :
Faites ceci en mémoire de moi, Luc 22 :19.
Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père, Jean 10 : 18.