En visitant l’île de Trinidad, nous sommes arrivés à un endroit appelé « Pitch Lake », une des merveilles du monde. C’est un volcan éteint dont le cratère mesure à peu près un demi-kilomètre.
Toute la zone du cratère est remplie d’asphalte durci sur lequel on peut marcher jusqu’au centre du puits, où deux équipes d’ouvriers travaillent incessamment à l’extraction de l’asphalte. Ils remplissent inlassablement des wagonnets de ces gros blocs noirs, pesant de 50 à 100 kg chacun, d’où ils sont dirigés vers la raffinerie construite au bord du cratère.
Ces ouvriers nous expliquent que pour extraire l’asphalte, ils n’avaient creusé qu’à une profondeur de deux ou trois mètres et qu’au bout de soixante-douze heures, le trou serait comblé, toute trace d’excavation ayant disparu ! Et ce travail se poursuit, ajoutèrent-ils, depuis soixante-trois ans, expédiant de pleins cargos d’asphalte dans toutes les parties du monde. Cependant, « Pitch Lake » contient toujours autant d’asphalte qu’avant de commencer les travaux. Bien que des milliers de bateaux en aient été remplis, la provision n’a jamais diminué…
Tandis que nous étions là contemplant cette merveille de la création de Dieu, nous avons médité ensemble sur cette autre source inépuisable qu’est la grâce divine. Celui qui aime à se nommer « le Dieu de toute grâce » possède une provision inépuisable. Ses enfants dans le monde entier peuvent jouir de cette grâce en abondance -autant qu’ils sont capables de s’en approprier-et pourtant, la source n’en est jamais tarie.
C’est pour cette raison que nous avons à cœur de faire parvenir la bonne nouvelle du salut à tous les hommes. Il n’y a aucune distinction de races pour le Seigneur. C’est pour tous les hommes qu’Il a bien voulu mourir, afin que tous puissent être sauvés.
Si les fleuves de ce monde peuvent tarir, le fleuve du salut, lui, coule toujours à travers tous les continents du monde et ne sera jamais épuisé.
Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, Jean 7 : 37 et 38.