Prêcher implique être pur dans ses habitudes de vie. Pas de péchés secrets sur ce plan : Dieu les amènerait tôt ou tard à la lumière.
Un fidèle serviteur de Dieu nous raconta la mésaventure de la brigade missionnaire de la Drôme durant le réveil des années 1920-1930.
Un évangéliste très dynamique obtenait de grands succès et beaucoup de conversions. Notre ami qui connaissait le passé peu recommandable de cet homme, avertit les responsables et leur demanda s’ils s’étaient renseignés auprès de ce frère sur la mise en ordre de son passé. La « suspicion » fut vivement critiquée par les responsables. « Oser soupçonner un homme que Dieu a accrédité par tant de fruits ! » Jusqu’au jour où l’évangéliste se trompa d’enveloppe et où son président de synode reçut une lettre destinée… à sa maîtresse. C’est ce qui fait la différence avec un artiste ou même un médecin : leur vie privée n’influe pas sur leur compétence professionnelle.
Spurgeon, parlant d’un pasteur dont la vie ne correspondait pas à ce qu’il prêchait, dit : « Il prêchait si bien et vivait si mal que, lorsqu’il était en chaire, chacun disait qu’il ne devrait jamais en redescendre, et lorsqu’il était hors de sa chaire, tous déclaraient qu’il ne devrait plus jamais y remonter. »
Comme quoi notre vie parle beaucoup plus que nos paroles. L’apôtre Paul disait dans Philippiens 3 :17.
Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous.
Il était fier de dire : « Soyez mes imitateurs comme je le suis moi-même de Jésus-Christ ».