— Moi, je ne peux pas croire, me répondait l’autre jour ce voisin que j’encourageais à lire l’évangile.
— Vraiment ! Et qui est-ce que vous ne pouvez pas croire ?
Cette question ouvrit les yeux à ce sceptique. Il se rendit compte qu’il donnait chaque jour sa confiance sans contrôle à une foule de gens. Il croyait son journal qui lui débitait toutes sortes de nouvelles vraies ou déformées ; il croyait ceux qui lui racontaient les potins du village ; il avait confiance dans son épicier qui peut-être falsifiait sa marchandise ; bref, il se fiait aux hommes qui sont menteurs par nature, et le seul être qu’il ne pouvait pas croire, c’était Dieu !
Mais ce jour-là, il crut. Il appliqua à Dieu même, cette confiance qu’il avait naturellement dans les hommes et c’est ainsi qu’il reçut le salut.
Et en effet, la foi consiste à recevoir ce que Dieu dit. Vous pouvez croire ou ne pas croire ; chacun peut répondre oui ou non à l’appel de Dieu, aussi bien qu’à toute autre invitation qui lui est adressée. Si un ami vous invite, libre à vous d’accepter ou de refuser. Vous trouvez dans la Bible l’appel de Jésus : Venez à moi !
Libre à vous aussi d’accepter ou de refuser. Mais ce choix-là est infiniment plus lourd de conséquences.
La foi est l’assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas, Hébreux 11 : 1.