Ce nom évoque la plus lamentable histoire qu’on puisse imaginer ; celle de l’homme qui, appelé comme apôtre est devenu le plus abominable des traîtres. Son caractère est révoltant et son projet ignoble. Son marché infâme avec les principaux sacrificateurs inspire le dégoût. Et que dire de son hypocrisie envers son Maître qu’il livre par un baiser ? Il n’est pas étonnant que, fou de remords, il finisse par se donner la mort. Quant à son âme, elle s’en est allée dans l’éternel malheur.
Pendant trois ans, il avait été l’objet d’une multitude de grâces. Il vivait dans la proximité de Jésus. N’est-ce pas de lui que parle déjà le Seigneur au Psaumes 41 : 9 : « Mon intime ami aussi, en qui je me confiais, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi ». Il était l’un des douze, particulièrement honoré puisqu’il était chargé de gérer l’argent Jean 13 : 29. Il était celui à qui on faisait confiance. Qu’est-ce qui perdit ce malheureux ? L’amour de l’argent. A cause de cette misérable passion, il perdit son âme.
L’histoire de Judas est impressionnante. Il porte un nom terrifiant, celui de : « Fils de perdition » (Jean 17. 12), titre qui ne laisse aucun doute quant à son avenir éternel. Sinistre détail, l’Anti-christ, le grand ennemi des derniers jours, portera le même titre et aura la même fin, 2 Thessaloniciens 2 : 3 ; Apocalypse 19 : 20.
J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût accomplie(Prière de Jésus à son Père), Jean 17 : 12.