Sur les eaux gonflées du Niagara flottait le corps d’un mouton qu’entraînait l’impétueux courant. Du haut des nues, un aigle qui planait aperçut la proie et fondit sur elle. Les griffes plantées dans la laine du cadavre flottant, l’oiseau se gorgea de sa chair. Le courant l’entraîna mais il n’y prit point garde. Soudain l’aigle aperçut l’abîme, un gouffre effroyable. Il voulut fuir. ..