Il existe, paraît-il, dans l’Himalaya, une certaine fleur dont le parfum plonge les voyageurs dans un sommeil léthargique. Pour s’en préserver, les gens du pays tiennent à la main une autre plante dont le parfum en neutralise l’effet.
La fleur soporifique est une magnifique plante dont l’éclat est séduisant ; mais on ne peut se promener, encore moins s’étendre parmi ces fleurs, sans verser dans un sommeil redoutable.
Ces fleurs ne sont pas vénéneuses. Ceux qui cèdent à ce sommeil ne meurent qu’au bout d’un certain nombre de jours, non pas empoisonnés, mais par déshydratation et par manque de nourriture.
Telle est l’action des plaisirs de ce monde. Ils ne sont pas mauvais en eux-mêmes, mais ils exercent sur ceux qui s’y adonnent une action assoupissante.
Le remède à cette pernicieuse influence, c’est la Parole de Dieu. Aspirons-en le parfum et nous traverserons, sans nous y arrêter, les parterres dangereux des tentations du monde. Lisons-la avec prière, demandant au Seigneur qu’il dispose nos esprits pour qu’elle ait un effet actif sur nous, et nous serons alors préservés de toutes les influences pernicieuses auxquelles nous expose le contact d’un monde perdu.
Sanctifie-les par la vérité ; ta parole est la vérité, Jean 17 : 17.
Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien, Romains 12 : 21.