La scène se passe en Nouvelle Guinée, il y a quelques années. Au centre d’un village papou, en plein jour, une foule d’indigènes chante autour d’un grand feu. A tour de rôle, chacun d’eux jette dans les flammes ses fétiches, idoles, amulettes. Et, à chaque fois, la foule manifeste bruyamment son approbation.
Ces Papous s’étaient véritablement tournés vers Jésus et, avant d’être baptisés, ils désiraient montrer publiquement qu’ils tournaient le dos à leurs anciennes pratiques. Ils coupaient définitivement les liens qui les avaient retenus si longtemps.
Visiblement, certains hésitaient plus que d’autres avant de franchir le pas, mais Jésus-Christ avait toujours le dessus.
Dans un monde occidental, de culture judéo-chrétienne, nous n’avons pas eu, dans nos pays christianisés, à couper des liens de cette nature lors de notre conversion. Mais avons-nous su brûler tout ce qui avait de l’emprise sur nous ? Avons-nous demandé au Seigneur, comme ces indigènes, l’énergie nécessaire pour nous engager totalement pour Lui ?
Toutes les chaînes qui nous lient et ces mauvaises habitudes dont nous sommes devenus les esclaves ne nous paraissent peut-être ni graves, ni condamnables. N’oublions cependant pas que, même dorée, une chaîne reste une chaîne et entrave tout autant notre service pour le Maître et nos progrès spirituels.
Jetons dans le feu, sans tarder, avec l’aide du Seigneur, ce qui nous fait du tort. Il saura nous récompenser.
Tournés des idoles vers Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai, 1 Thessaloniciens 1 : 9.