Balzac, le célèbre romancier, quand il n'avait pas de revers de fortune, engageait parfois une gouvernante. L'une d'elles lui mentait effrontément, et il lui fit la leçon, disant qu'il ne faut jamais cacher la vérité à son prochain.
— Et quand un huissier vient vous saisir, répliqua-t-elle, pourquoi me faites-vous dire que vous êtes absent ?
—Ta-ta-ta ! dit Balzac. L’huissier est un être à part ;il n’est pas considéré comme notre prochain.
La Bible nous parle de notre prochain. Au moins à travers ces versets.
Tu ne porteras pas de faux-témoignage contre ton prochain, Exode 20 : 16
Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Matthieu 22 : 39.
Ils nous apprennent que nous n'avons pas le droit de mentir, sous aucun prétexte, contrairement à ce que prétendait Balzac.
Et si nous faisons comme lui, rejetant de la catégorie de « notre prochain » toutes les personnes qui nous gênent ou nous déplaisent, nous péchons contre elles et contre Dieu, quoi que nous en pensions.