On raconte qu’un certain prince d’Orient avait un fils à qui il avait attribué une pension alimentaire versée au début de chaque année.
A cette occasion, le jeune homme venait dans la capitale rendre visite à son père, et en même temps, ce qui l’intéressait surtout, il touchait sa rente. Le reste de l’année, il restait invisible. Attristé de ce comportement, le prince décida que désormais la pension serait versée, non plus en une seule fois chaque année, mais par semaine. Dès lors, il vit son fils toutes les semaines.
Vraie ou non, cette histoire comporte une leçon pour nous. Elle nous aide à comprendre pourquoi Dieu fractionne souvent ses bénédictions. Il connaît d’abord notre tendance à rechercher le don plutôt que le Donateur, à nous intéresser davantage aux grâces qu’il nous accorde qu’à Lui dont nous les recevons.
Il connaît aussi notre peu de foi. Généralement, dès que nous avons une provision de quoi que ce soit (argent, santé…), c’est sur elle que nous nous reposons plutôt que sur le Seigneur. Quand il nous donne peu à peu et, jour après jour ce qui suffit aux besoins du moment, mais rien de plus, notre Dieu sait ce qu’il fait. Il nous oblige à tourner toujours à nouveau nos regards vers Lui pour que nous continuions à lui demander ce qui nous est nécessaire, et à le remercier quand nous l’avons reçu.
Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par Christ qui me fortifie, Philippiens 4 : 12-13.