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Description

Ne pas mettre en garde ceux qui font leurs débuts dans la vie, contre les dangers qui les guettent et qui risquent de gâcher toute leur existence, serait ne pas les aimer, et ce serait même trahir la confiance que les jeunes peuvent avoir en leurs aînés. Mieux qu’une argumentation, voici un fait qui me paraît mériter d’être cité, laissant au lecteur le soin de dégager de ce récit la leçon qu’il comporte.
Il y a quelque temps, entrant en conversation et abordant le sujet religieux avec une jeune femme, plutôt richement habillée et portant croix huguenote, il me fut donné d’entendre les étonnantes paroles suivantes :
— Je ne vous connais pas, mais il me suffit de comprendre que j’ai affaire à un chrétien pour que je vous parle à cœur ouvert : j’ai de l’argent à volonté ; mais je ne suis pas heureuse et je ne le serai jamais, car j’ai perdu la foi chrétienne de mon adolescence, j’ai même perdu l’honneur. En dépit des apparences, je ne suis qu’une épave roulant vers l’abîme, je ne me fais aucune illusion, je suis perdue, car je n’ai plus de volonté ; tous les ressorts sont brisés.
Et tout cela, parce que par deux fois, à l’aube de mes vingt ans et puis un peu plus tard, j’ai dit oui alors que j’aurais dû dire non. Demandée en mariage par un jeune homme que je connaissais peu et qui n’avait pas mes sentiments religieux, j’aurais vite compris que le refus s’imposait si j’en avais fait un sujet de prière mais, quasi orpheline, ayant l’ardent désir de fonder un foyer, je me dis : « ce jeune homme paraît gentil, il ne refusera pas de m’accompagner au temple, il se convertira et tout ira bien. » Et le mariage se fit. Naïve que j’étais, il ne me fallut pas longtemps pour réaliser mon erreur, car non seulement c’était l’incompréhension sur la question religieuse mais aussi sur d’autres points et je fus profondément déçue de n’avoir pas rencontré le compagnon de route rêvé. Deux ans après, devenue maman, je me vis abandonnée et incapable, pour raison de santé, de fournir un travail normal. Désemparée, dans un état d’abattement et de dépression, je ne pouvais être qu’une proie facile pour un tentateur aux aguets. J’aurais dû bondir d’indignation et rejeter ces billets qui m’étaient offerts… au prix de mon honnêteté, mais la misère est mauvaise conseillère et je succombai. Je sais que j’ai tort ; mais vous ne pouvez pas savoir ce que c’est lorsqu’on est incapable de réagir. Je ne sais pourquoi je me suis sentie poussée à vous dire tout cela, à vous que je vois pour la première et dernière fois, c’est sans doute parce si tout est fini pour moi, je pense aux autres, j’ai la hantise des autres. Je voudrais crier à tous les jeunes que je rencontre : « Voilà ce qui m’est arrivé, ne faites pas comme moi. » Oh ! Si vous avez l’occasion de vous adresser aux jeunes de nos églises, racontez-leur mon histoire afin que cela leur serve de leçon.
Bien sûr, avec le Seigneur, nous sommes encore pour un peu de temps dans le temps de la grâce, c’est-à-dire le temps où on peut être pardonné de nos erreurs passées, de nos péchés. Il suffit de Lui demander pardon, reconnaissant notre état de pécheur et croyant que, sur la croix du calvaire, Jésus a payé le prix pour que nos péchés soient pardonnés, effacés et qu’une vie nouvelle de paix, de lumière et de vérité deviennent nôtre. Oui il n’est pas trop tard ! Venons à Lui de tout notre cœur car aujourd’hui encore c’est un jour de grâce !

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