Voici quelque quatre-vingts ans, les journaux ont publié cette information :
« On conservait dans la petite ville de Sassenage (Isère) les ossements du chevalier Bayard. Sous le buste de la République, dans la salle principale de la Mairie, ils avaient une place d'honneur. Les gens du pays n'étaient pas peu fiers de ce précieux dépôt. Or, un médecin du lieu eut, un jour, la curiosité d'examiner ces restes. Les premiers os qu'il eut en mains le remplirent d'étonnement : il redoubla d'attention. Il en retourna, palpa, scruta plusieurs autres, et finalement cette conclusion s'imposa à lui : ces ossements n'étaient pas ceux d'un homme, mais ceux d'une femme, et même ceux d'une personne de moins de vingt ans. »
Il est facile d'imaginer l'émotion et le scandale soulevés dans ce bourg du Dauphiné par la publication de cette nouvelle.
Ne serait-il pas nécessaire que nous examinions nous-mêmes personnellement si les bases de notre foi chrétienne sont bien fondées ? Si elles ne reposent que sur de vaines traditions, elles se trouveront un jour ou l'autre battue en brèche quand elles seront soumises à examen sérieux. Ne nous a-t-on pas dit voici une vingtaine d'années que celui qui fut révéré sous le nom de Saint-Georges n'a jamais existé ? Plus récemment, la science n'a-t-elle pas trouvé que le Suaire de Turin, dans lequel beaucoup crurent que le Christ avait été enseveli, ne date que du 14° siècle ?
Pour savoir si notre foi est bien fondée, faisons comme les croyants de Bérée :
Ils examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu'on leur disait était exact, Actes 17 : 11.