Petit chien contre gros chien
Cette histoire est véridique. Elle se passe en France dans une ville du Doubs. C'est l'histoire de deux voisines, l'une a un énorme chien de garde et l'autre un tout petit chien, un teckel. Toutes les deux ont une véritable passion pour leur chien.
Une des deux voisines est partie pour quelques jours. Un matin, l'autre, la maîtresse du gros chien de garde, voit arriver son cher animal portant dans sa gueule le tout petit teckel, mort, plein de terre mais sans aucune trace de coups ou de morsures.
Que faire ? Elle ne veut surtout pas avoir d'histoire avec sa voisine. Elle reste un long moment très perplexe... puis elle prend une décision.
Elle va laver le petit chien, elle le sèche bien avec un sèche-cheveux, et va le déposer ainsi juste sur le paillasson de sa voisine. Celle-ci n'ira jamais imaginer que c'est la faute de son gros chien. D'autant qu'il n'y a aucune trace de morsures sur le teckel...
Elle espère vivement que cet incident n'aura pas de suite.
Le dimanche soir, la voisine revient de week-end. Un peu plus tard, elle vient sonner chez elle, lui demandant si elle n'avait rien vu de bizarre dans le quartier pendant le week-end.
D'un air dégagé, l'autre lui répond :
— Que veux-tu dire, je n'ai rien remarqué d'anormal.
— C'est vraiment curieux. Mon petit chien est mort juste avant notre départ la semaine dernière. Mon mari et moi l'avons enterré un peu plus loin, dans un endroit où il y a beaucoup de terre. Et bien figurez-vous qu'à notre retour, nous avons trouvé notre petit chien tout propre, mort bien sûr, sur notre paillasson.
On peut aisément imaginer ce qu'il se passa dans le cœur et dans la tête de la voisine au gros chien ! Un désastre !
Nous avons une leçon à tirer de cette histoire : il vaut toujours mieux faire face aux situations et dire la vérité, plutôt que de vouloir cacher les choses. Sinon, on se retrouve comme enfermés dans nos mensonges, et la relation avec l'autre ne peut plus jamais être la même.
Et dans l'Esprit, nous enfants de Dieu, si nous n'arrivons pas à nous humilier et à reconnaître ce qui s'est réellement passé, devant une tierce personne, notre relation avec le Seigneur et avec les autres ne sera jamais limpide et le Saint-Esprit en nous, sera attristé, voire même éteint.
« … Défaites-vous du mensonge, rejetez tout faux-semblant, que chacun de vous aborde son prochain en toute vérité. » Ephésiens 4 : 25 (version Parole vivante)