— Vous pensez aller au ciel ?
— Oui j’espère bien.
— Qu’est-ce qui vous le fait croire ?
— Sans me vanter, je suis un honnête homme, un bon mari. J’ai élevé cinq enfants, je ne bois pas et je suis connu comme un bon voisin.
— C’est tout ?
— Je vais à l’église assez régulièrement. Je suis toujours prêt à rendre service.
— Rien de plus ?
— Je pense que c’est bien assez.
— Non, cher ami, tout cela, c’est très bien, mais ce n’est pas ce qui vous donne droit au Paradis. Vous êtes honnête, à vos yeux et aux yeux de vos semblables, je n’en doute pas, mais devant Dieu vous êtes un pécheur, un coupable.
L’homme durcit son visage. Il n’avait pas ainsi pris « ses mesures ». A son avis, ce qui était suffisant pour les humains devait aussi l’être pour Dieu.
Le croyant qui l’avait interpellé lui parla de Jésus, de l’œuvre parfaite qu’Il avait accomplie à la croix, du salut gratuit que Dieu offre à quiconque croit. Le visage de l’homme restait sombre. Il voulait gagner le ciel par ses propres efforts. Il ne voulait pas de Jésus-Christ.
Voilà bien le ver rongeur de la propre justice. On se vante d’une vie extérieurement irréprochable, mais Dieu sonde le fond du cœur, met à nu les pensées les plus secrètes et alors, qui sera trouvé pur ? Seul le sacrifice de Christ peut obtenir de Dieu le pardon de nos péchés.
L’homme n’est pas justifié sur le principe des œuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus-Christ.
Le Fils de Dieu […] m’a aimé et […] s’est livré lui-même pour moi, Galates 2 : 16, 20.
c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ephésiens 2:8