Comme savant chrétien, Pascal connaissait bien « ces sages et ces intelligents » qui rejetaient la Révélation, parce qu’elle est réservée à ceux qui se dépouillent de toute prétention devant Dieu. C’est surtout à l’adresse de ces « raisonneurs » qu’il écrivit son dernier livre ; il ne put l’achever. Après sa mort, on commença à l’imprimer partiellement sous le titre de « Pensées » (1670).
Mais on n’a pas fini, dans la dernière décennie de notre XXème siècle, de relire, de classer et de rééditer les « brouillons » qu’il a laissés : les programmes scolaires s’en sont emparés, si bien que des centaines de milliers de lycéens et d’étudiants ont eu sous les yeux les méditations sur le salut de ce remarquable croyant, accompagnées de nombreux extraits fondamentaux de la Bible. Le Seigneur seul sait combien de ces lecteurs occasionnels ont pu en profiter. Esaïe 55 : 8-11.
Cinq mots suffisent à Pascal pour mettre en lumière l’inspiration des Écritures : « Dieu parle bien de Dieu ».
Au sujet des limites de la raison humaine, il dit : « La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu’il y a une infinité de choses qui la dépassent…Si les choses naturelles la dépassent, que dira-t-on des surnaturelles ? »
Mais Pascal n’est pas seulement un homme de doctrine, comme il l’écrit : La vérité hors de la charité (ou l’amour) n’est pas Dieu, Galates 5 : 6 ; 1 Corinthiens 13.
Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées,
Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins, Esaïe 55 : 9, 11.