Un cas peu ordinaire se présenta aux Etats-Unis au 19èmesiècle. Un condamné à mort, nommé George Wilson, refusa la grâce qui lui était accordée. Ce voleur et criminel avait été condamné à la peine capitale. Or, ses amis intervinrent afin d'obtenir la grâce présidentielle en sa faveur. Bien qu'il eut lui-même avoué ses forfaits, ses amis obtinrent satisfaction.
Lorsque les huissiers vinrent annoncer l'heureuse nouvelle à George Wilson, il refusa tout net la grâce qui lui était accordée. Les magistrats n'avaient jamais rencontré ce cas. Un gracié peut-il être mis à mort ? Le Président des Etats-Unis décida de soumettre cette affaire à une commission de légistes, dont les conclusions, après délibérations, furent :
« Une grâce n'a de valeur que si elle est acceptée par la personne à qui elle est destinée ».
Puisqu'il en était ainsi, la sentence devait être exécutée. Et, malgré l'acte de grâce en sa faveur établie en bonne et due forme et signée par le Président, l'autorité suprême, George Wilson fut exécuté.
Incroyable, direz-vous. Mais ce récit vous concerne aussi. Car, alors que Jésus-Christ est mort sur la croix pour expier vos péchés, refuserez-vous sa grâce ? Il a, en quelque sorte, signé de son propre sang l'acte de grâce dont nous sommes bénéficiaires, à condition que nous l'acceptions. Refuser sa grâce, c'est immanquablement demeurer dans la condamnation et aller vers la mort éternelle.
Voulez-vous accepter cette faveur imméritée qu'il vous offre ?
La Bible dit : Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ? Hébreux 2 : 3.
